Aucune organisation syndicale représentative au niveau national ne signera les propositions de revalorisation de la valeur du point (seulement 1,5% au 1er juillet 2023 quand l’inflation est estimée à 4,8% sur un an en août 2023 par l’INSEE) ou de mise en place d’une prime exceptionnelle pour les plus bas salaires présentées par l’UCANSS.
Pour comprendre les raisons de cette non signature partagée par l’ensemble des syndicats nationaux, merci de consulter ci-dessous la déclaration parue samedi 23 septembre 2023.
Une rencontre avec la première-ministre est demandée. D’ici là, le dialogue social dans l’Institution est interrompu.
Pour rappel, les organisations syndicales représentatives avaient jusqu’à demain, mardi 26 septembre pour apposer leurs signatures. En l’absence d’accord, l’employeur peut soit retirer purement et simplement ses propositions, soit les mettre en œuvre par le biais d’un accord unilatéral. À suivre…
À SAVOIR : les négociations sur les salaires ne sont pas de la responsabilité des organisations syndicales de la CPAM de l’Oise ou de sa direction mais ne peuvent être menées que par les syndicats majoritaires au niveau national. À l’heure actuelle, les syndicats SUD, si ils sont majoritaires dans certains organismes (Oise, Rouen, La Rochelle…), ne sont pas encore représentés à l’UCANSS. C’est le même principe concernant le télétravail. Nous savons que des agents souhaiteraient pouvoir télétravailler plus que les 3 jours que nous avons négociés. Or, nous ne pouvons pas déroger à l’accord national qui impose, a minima, 2 jours en présentiels. Notre seule marge de manoeuvre a donc été d’obtenir 3 journées télétravaillables quand l’employeur ne voulait en proposer que 2 ! Bien sûr en cas de circonstances exceptionnelles, il peut être dérogé à la règle des 2 jours sur site : c’est ainsi que lors des travaux du parking à Creil, après vous avoir interrogé, nous avions pu obtenir de l’employeur le déploiement d’un télétravail massif pour tous.