Il semblerait que l’employeur veuille présenter un projet définitif à signature fin octobre 2024.
Voici les principales informations que nous avons obtenues.
Les coefficients de base ont été revalorisés à deux reprises par l’UCANSS. Vous trouverez ci-dessous la nouvelle grille administrative qui semble définitive. Nous vous en avions présenté une première version au début des négociations.
D’après les évaluations de l’UCANSS, 39% du personnel va concrètement voir son salaire augmenter du fait de ces revalorisations : cela concerne les salariés ayant le moins d’ancienneté et donc pas ou peu de points de compétence. Nous vous rappelons que l’augmentation des niveaux de base entraîne la suppression de tout ou partie de vos points de compétence (dans la limite de cette revalorisation).
Ex : Je suis actuellement niveau 3.
Mon coefficient de base est de 237,65 points (cela intègre le coefficient de base, les points de garantie, la mesure à 1,65%, et les éventuels mesures bas salaire prises en 2022).
J’ai 0 point de compétence.
Si la convention s’applique, mon coefficient de base passera à 252 points soit + 14 points en gros.
Le gain brut par mois s’établirait donc à environ 109 €.
Si j’ai 14 points de compétences (ou plus), je n’aurai aucune augmentation car ceux-ci seront supprimés à hauteur des 14 points de revalorisation du niveau de base.
D’après nos informations (pas très claires), il semblerait que 11% du personnel (qui, selon quels critères ?) puissent être repositionné à un niveau supérieur et donc, en théorie, obtenir une augmentation de sa rémunération.
Il reste 50% du personnel pour lesquels la nouvelle convention n’apportera rien !
C’est pourquoi l’employeur a proposé d’attribuer 3 points de compétence à chaque salarié (mais cela signifie-t-il que cette mesure s’ajoutera aux éventuelles revalorisations dont bénéficieraient les 50% de “chanceux” ? Là aussi rien de clair).
Bref, concrètement 3 points, cela représente une augmentation d’environ + 17 € par mois, soit sur une année + 240 €. Cela vous paiera 3 à 4 pleins d’essence. Soyez heureux !
Avec cette nouvelle convention collective, les points de compétences sont revalorisés d’un point. Les employés récompensés auraient donc désormais 8 points au lieu de 7, les cadres 13 ou 16 points au-lieu des 12 et 15 actuels.
L’employeur propose qu’à l’issue d’une période 5 années au cours de laquelle le salarié n’a bénéficié d’aucun point d’expérience (l’ancienneté), de compétence ou de changement de niveau, il puisse obtenir l’équivalent d’un pas de compétence (8, 13 ou 16 points).
L’employeur refuse de revoir les conditions d’attribution de l’ancienneté.
Il ne souhaite pas non plus augmenter le taux minimal de personnel pouvant bénéficier d’une mesure salariale chaque année, soit 20%.