A la demande générale de quelques-uns de nos lecteurs (pas aussi nombreux que ceux du site du CSE), voilà un petit topo de ce qu’il s’est passé au cours de la dernière réunion du CSE, qui s’est tenue le 29 mars.
Le directeur était absent, c’est donc la sous-directrice des ressources humaines, accompagnée de la responsable du service GAP et du chargé de droit et de relations sociales qui ont représenté l’employeur.
Voici ce que nous en avons appris :
– l’espace fumeur de Beauvais va se trouver dans la cour, côté CSL et non plus à l’entrée du personnel. On ne peut que se féliciter que la direction ait entendu notre demande de ne pas le laisser notamment sous les fenêtres des services RH afin de ne plus incommoder les agents ;
– la CPAM de l’Oise a été retenue pour une expérimentation au service RCT, dont on n’a pas trop bien compris en quoi elle consistera. Nous avons donc demandé à la direction une présentation plus précise sur ce point. La sous-directrice des ressources humaines a proposé de le faire le 19 avril. A suivre… ;
– la « task force » pour la PFSR a débuté avec 11 CDD et un superviseur. Par ailleurs, un plan d’actions a été déployé pour la PFSR qui subit un nombre important d’appels depuis quelques temps, avec notamment la révision des parcours de formation (souvent évoqué) et la mise en place de la dissuasion. On doit avoir un problème de compréhension : en octobre dernier, on nous annonçait la mise en place de la « dissuasion accompagnée » et, en mars, on nous explique que cette dissuasion n’est déclenchée que ponctuellement par la CNAM, s’il y a des pics d’appels ! Nous continuons à penser que l’augmentation des appels n’est pas sans lien avec la « nouvelle stratégie » d’accueil qui consiste à renvoyer les assurés sur ameli et sur le 3646 ;
– au cours de la présentation de l’index égalité professionnelle femme homme 2023, nous avons eu la « mauvaise » surprise d’apprendre que la CPAM de l’Oise a recruté des agents en CDI au niveau 2 alors que les dernières années, la direction affirmait qu’il n’y en avait plus ;
– le précédent véhicule du directeur a été mis à disposition des autres agents pendant 6 mois avant de rejoindre la casse. Étrangement, personne n’a vu ce véhicule dans les plannings de réservation…
– à propos des heures de dépassement, certains d’entre nous ont découvert qu’il est possible de les voir dans Incovar. En attendant que les services compétents trouvent le temps de faire un tuto, voici un conseil si vous ne voulez pas (ou plus) recevoir de courrier de la direction : arrêtez de travailler gratuitement ! A noter que ce courrier de menace est la seule action menée par la direction pour que les agents cessent de dépasser leur temps de travail.
– au détour d’un échange, nous avons appris qu’il serait possible d’accéder aux informations de la CPAM via une application sur les smartphones personnels. Si vous voulez savoir comment, demandez à la direction qu’elle fasse une communication (quand nous le demandons, nous n’obtenons pas gain de cause).
La sous-directrice des ressources humaines nous a fait remarquer que nous posions des questions qui n’étaient pas à l’ordre du jour. Cependant, elle a bien voulu répondre (ou presque) à deux de nos interrogations, :
– puisque la France est passée en « urgence attentat », son niveau le plus élevé du plan Vigipirate, nous avons demandé si la direction avait positionné des vigiles dans les accueils de Beauvais et Compiègne. La réponse a été que la CPAM attendait les consignes de la CNAM ! Il est étonnant que la direction ne soit pas en mesure de prendre une telle décision alors qu’elle a maintenu un vigile sur le site de Creil jusqu’à la fin de l’année, au moins…
– la secrétaire du CSE a demandé à la direction si la rumeur selon laquelle le service FDS établissement allait fermer était vraie. La sous-directrice des ressources humaines a daigné mettre fin à cette rumeur, affirmant que ce n’est pas le cas.
En revanche, la direction n’a pas souhaité communiquer sur la nouvelle campagne de labellisation du fameux Great place to work , nous invitant à poser nos questions pour le prochain CSE. Nous
avons donc suivi son conseil, on verra quelles réponses nous pourrons obtenir.
Mais quand la délégation CGT a posé une question qui n’était pas à l’ordre du jour, nous n’avons pas entendu la sous-directrice rétorquer que cette question n’était pas inscrite. Pourtant, l’interpellation de la CGT sur la date de l’établissement de l’ordre du jour a bien empoisonné les débats, nous amenant à demander une suspension de séance quand le ton est un peu trop monter.
Sinon, comme nous en avons malheureusement l’habitude, un certain nombre de nos questions sont restées en suspens :
– pas de nouvelle de la CNAM concernant l’attribution de titres restaurant ou de la participation de l’employeur pour les agents qui travaillent en demi-journée (même si la CPAM l’applique depuis le 1er juillet, on peut espérer une rétroactivité pour les personnes concernées) ;
– pour la énième fois, nous avons demandé quand seront communiqués les résultats du questionnaire de satisfaction RH. En janvier, c’était « incessamment sous peu ». Là, on nous les a annoncés pour début avril… On est que le 15 avril, mais ça sent encore la Saint Glinglin ;
– nous avons (re) demandé les consommations électriques des différents sites et la direction nous a « répondu » qu’elle n’avait pas reçu les données de la CNAM !?!?!?! A cette occasion, nous avons à nouveau fait part de notre étonnement de voir des radiateurs à 21 ° dans des couloirs du site de Creil. La sous-directrice des ressources humaines nous a affirmé qu’elle voit souvent des agents rester dans les couloirs pour papoter et qu’il leur faut du confort.
A contrario, elle a rappelé que la direction autorise la prise de pause sans demander aux agents de débadger. Ce n’est pas la première fois que la direction laisse planer la menace de demander aux agents de ne plus prendre leur pause sur le temps de travail.
Les agents seront-ils toujours autorisé à papoter au détour d’un couloir – chaleureux- en revenant d’une pause « toilette » ?
A part cela, nous avons assisté à un nouveau procès contre le trésorier – qui était absent et les absents ont toujours tort -, et limite contre la secrétaire du CSE qui a été invitée à démissionner de son mandat par la représentante syndicale de la CGT.
Nous avons remarqué que depuis que la nouvelle sous-directrice des ressources humaine assiste aux réunions du CSE, la direction se montre très intéressé par la gestion des prestations.
Cette fois-ci, les élus ont été questionnés sur les choix fait en matière de tarif de certaines destinations (Montalbert et Entrecasteaux).
La direction et la délégation CGT n’ont pas semblé apprécier que nous ayons convié des agents à la commission patrimoine (en l’occurrence, un retraité est venu nous prêter main forte). Il y a peu, on nous reprochait de ne pas être impartiaux dans l’attribution des prestations et maintenant, on nous reproche de ne pas respecter la « confidentialité » des vacances de nos collègues en introduisant des personnes extérieures au CSE dans nos travaux… En d’autres termes, quoi qu’on fasse, ça ne va pas. D’un autre côté, on peut dire que « la critique est aisée, mais l’art est difficile » (clin d’œil à notre ancienne collègue dite « la duchesse »).
Puis nous avons eu à peu près la même discussion que l’année passée avec la délégation CGT à propos du jeu que nous avons proposé. La CGT a en effet fait part de son désaccord, y voyant une incitation au jeu et que cela n’a pas sa place dans les œuvres sociales… Nous leur avons donc suggéré de ne pas y participe et de laisser ainsi plus de chances aux autres agents.
Enfin, la délégation CGT a lu une déclaration dans laquelle elle a notamment remis en cause – elle aussi- la façon dont les élus SUD gèrent leurs heures de mandat et l’absence de formation du trésorier. Elle a même laissé entendre que nous étions en cheville avec la direction (ne riez pas, même si on peut trouver cela extrêmement drôle).
Puis elle a accusé les élus SUD d’utiliser le site du CSE pour vilipender des représentants du personnel CGT… Il semblerait que certains agents ne fassent pas la différence entre le site du CSE (géré, comme l’ensemble des prestations, par les seuls élus SUD) et notre site syndical. Si vous ne voyez pas la différence, il vous suffit de regarder en haut à gauche … Vous avez vu notre beau logo ? Alors oui, vous êtes sur le site du syndicat SUD puisque vous avez cliqué sur le lien qui y mène !