JOURNÉE NATIONALE POUR NOS SALAIRES : BILAN

Hier, lundi 13 décembre 2021, environ 200 salariés se sont réunis devant les bureaux de l’UCANSS où s’est tenu de 13h00 à presque 15h00 une réunion sur les salaires pour l’année 2022.

Quelques uns de vos élus SUD préférés se sont rendus à Montreuil pour manifester (voir les photos ci-dessous).

Malgré la mobilisation qui semble importante dans la plupart des organismes, voici les concessions de l’employeur pour 2022 :

1. Pour les agents qui sont au plafond de leur coefficient, l’UCANSS propose d’ajouter un ou deux pas de compétences à chaque niveau (soit entre 7 et 30 points selon le niveau). Encore faut-il que vous fassiez partie des 35% de salariés promus lors de la campagne annuelle !

2. Pour les plus bas salaires (jusqu’à 115% du SMIC soit un salaire mensuel brut inférieur à 1 838 € bruts en 2022), la RMPP (Rémunération moyenne des personnels en place) est portée à 1,88% en 2022 (contre 1,5% initialement prévu par l’État) soit une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros qui sera donc attribuée aux plus bas salaires et de façon dégressive : plus votre salaire se rapprochera de 1 838 € bruts, moins vous aurez de points. Les modalités pratiques de cette mesure feront l’objet d’une réunion avec les organisations syndicales au cours de la deuxième quinzaine de janvier 2022.

3. Majoration des primes versées aux formateurs occasionnels et aux personnes en mobilité.  

Par conséquent, et vous l’aurez compris, l’employeur refuse de discuter d’une revalorisation de la valeur du point, seule mesure attendue par l’ensemble des agents et, alors même que l’inflation devrait atteindre 2,8% en 2021, soit le taux le plus élevé depuis de nombreuses années. Et il est fort probable que l’inflation demeure élevée en 2023.

Les organisations syndicales doivent se revoir afin de poursuivre la mobilisation des salariés, seule façon, au travers d’un rapport de force, pour contraindre les employeurs à récompenser l’ensemble des salariés qui se mobilisent tous les jours pour faire vivre le service public de l’assurance maladie.

Retour en haut