CONSEIL DU 19 OCTOBRE 2022 : COMPTE-RENDU

Voici les quelques informations susceptibles de vous intéresser que nous avons pu entendre lors du conseil qui s’est tenu le 19 octobre 2022 (notre syndicat était représenté par les Conseillères, sans droit de vote, Noura BOUHAMIDA & Muriel RIPART).

Situation de la CPAM :
La situation des PE s’est améliorée, grâce notamment à l’aide des agents d’accueil, avec la fermeture des accueils plusieurs jours par semaine pendant deux mois et demi, la mise en place d’une « taskforce » et une aide PHARE de la CPAM de Lille. Cette amélioration se ressentirait à l’accueil qui serait moins sollicité sur les PE.
Par contre, la situation de la PFSR reste compliquée. Alors que la CNAM avait prévu 460 000 appels sur l’année, l’estimation serait autour de 1 million pour 2022. Le directeur aurait donc demandé à la CNAM d’attribuer 20 postes supplémentaires pour ce service et n’en n’aurait obtenu qu’un. Le directeur a donc demandé à M. HENNEBERT de relancer la CNAM pour obtenir les 19 postes manquants qui, pour le moment, sont compensés par les moyens de la CPAM soit en CDD ou CDI, au détriment des autres services. En conclusion, la QS reste médiocre, même si elle est souvent supérieure à la QS nationale.
Puis le directeur a expliqué son choix de ne pas conserver le contact tracing en rappelant que la CPAM a déjà deux services mutualisés : la PFSR et l’Invalidité. Il a évoqué la célébration de la fin du contact tracing pour lequel ont œuvré plus de 400 personnes « physiques » (! ), dont des CDD et des intérimaires. Nous ne savons pas s’il s’agit là d’une provocation du directeur, mais ce dernier a précisé que des agents avaient accepté, essentiellement sur la base du volontariat, à participer à cette mission. Les nombreux agents qui nous avaient interpellés en 2020 parce qu’ils ne souhaitaient pas faire du contact tracing apprécieront cette révision de l’histoire. Quant à nous, nous n’avons pas voulu répondre à cette provocation, les conseillers se montrant le plus souvent fort peu intéressés par les conditions de travail des salariés.
Pour conclure sur la situation actuelle de la CPAM, le directeur a précisé que les activités où cela « reste compliqué » sont le téléphone et l’invalidité, qui a un solde conséquent.

Autres points évoqués par le directeur :
– A la demande de la CNAM, l’occupation de l’espace et des locaux doit (ou va) être étudiée en CODIR. Une réunion de travail à ce sujet est d’ailleurs prévue la semaine prochaine avec notamment les services généraux, le DRH et un prestataire pour l’aménagement des bureaux. Le directeur a précisé que les préconisations seraient partagées avec le personnel (dans quelle mesure ? Ça, nous ne le savons pas, l’avenir nous le dira).
– A l’occasion de la nomination d’un nouveau médiateur en la personne de Mme TALLON (annonce qui n’a pas fait l’objet d’une communication au reste du personnel), nous avons appris que Mme MARTIN, responsable du service juridique, allait quitter la CPAM pour une autre région (nous vous l’apprenons peut-être aussi ?).  
– Dernière « information » notable :  pour répondre à la question d’un conseiller sur le devenir des permanences extérieures, le directeur a (comme il sait bien le faire), botté en touche en expliquant que les Maisons France Service étaient en augmentation constante, selon les vœux du gouvernement. Il a proposé de revenir sur la politique d’accueil lors du prochain conseil. Cette réponse ne laisse rien présager de bon pour l’avenir des permanences extérieures. Nous ne pouvons que déplorer un manque de réaction et de prise de décision sur ce sujet pour lequel le CSE  questionne – en vain – l’employeur depuis des mois.

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