Depuis le refus de notre délégation de signer l’avenant proposé par l’employeur, nous avons été interpellés par les agents du service accueil de Compiègne qui n’ont pas compris cette décision.
Un de nos représentants est allé à leur rencontre pour comprendre leurs réactions. Lors de cet échange, il a découvert que, suite à un petit-déjeuner avec le directeur, les agents d’accueil de Compiègne se sont vus accorder de pouvoir télétravailler jusqu’à 40 jours par an alors que l’accord prévoit 20 jours pour les itinérants et les agents d’accueil.
Bien évidemment, la direction ne nous avait pas informés de cette décision unilatérale. Et quand nous avons refusé l’avenant en l’état (car nous demandions que les responsables de service et leurs adjoints puissent télétravailler jusqu’à 3 jours comme le reste du personnel, ce que la direction n’a jamais voulu), les agents d’accueil de Compiègne se sont vus immédiatement supprimer la possibilité de télétravailler jusqu’à 40 jours. Nous avons alors mieux compris leur désarroi.
Dans sa communication, la direction a rejeté la faute sur le syndicat SUD. En quelque sorte, les agents d’accueil de Compiègne ont été utilisés par la direction dans sa campagne de dénigrement de nos actions.
Malgré tout, en tant que représentants du personnel responsables, nous restons à l’écoute des demandes de nos collègues et de leurs attentes.
Nous avions d’ailleurs sollicité l’ensemble du personnel à ce sujet, questionnaire auquel hélas, manque de visibilité ou de temps, seuls 75 agents (qualifié par le directeur de « quelques pleu-pleu ») ont répondu.
Les agents d’accueil ont réalisé leur propre questionnaire : 70% d’entre eux seraient favorables aux 40 jours. En conséquence, et même si la direction refuse toute concession quant à nos demandes, nous avons décidé de demander la réouverture des négociations et, si nous obtenons les assurances nécessaires sur un certain nombre de points, nous pourrions envisager d’apposer notre signature.