Avec plus d’un mois de retard, le voilà : le petit compte rendu du mois d’Octobre

Toujours pris par d’autres activités, c’est encore avec du retard que nous vous livrons un petit aperçu de la réunion d’octobre 2025

Ça démarre avec une petite déclaration

Le deuxième syndicat représentatif* a lu une déclaration demandant que les PV soient produits plus rapidement, allant même jusqu’à donner une échéance plutôt courte à la secrétaire pour qu’elle rattrape son retard. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas la convoquer pour un EAEA pour lui fixer des objectifs ?

Lasse de ces attaques répétées et des leçons données par ces élus – dont le seul investissement semble être de fustiger les élus SUD dans des tracts truffés de désinformation et émaillés de fautes d’orthographe-, la secrétaire a suggéré qu’ils demandent sa destitution. Elle s’est d’ailleurs dite prête à se joindre à leur vote, rappelant qu’elle s’est dévouée pour tenir ce poste dont, vraisemblablement, personne ne veut.

Au passage, on ne comprend toujours pas pourquoi ces élus insistent pour avoir des PV qu’ils désapprouvent systématiquement depuis qu’ils sont rédigés par la secrétaire du CSE.

Suivie d’une autre déclaration (de la direction)

Un syndicat aurait envoyé « un message à caractère syndical (…) via la messagerie professionnelle » (nous ne savons pas exactement de quoi il s’agit).  La direction a donc lu une déclaration en CSE pour rappeler les règles en vigueur au sein de la CPAM de l’Oise, lesquelles ne permettent pas d’utiliser la messagerie de l’organisme pour diffuser des informations syndicales.

Nous avons souligné que le syndicat concerné par cette affaire n’a eu qu’un petit rappel alors qu’un élu SUD a été sanctionné, il y a quelques années, pour ne pas avoir (soi-disant) respecté les règles de distribution de tracts. Nous ne doutons pas que si notre syndicat avait osé contrevenir aux règles, les sudistes auraient eu bien plus qu’un simple rappel à l’ordre.


Alignement des horaires de la PFSR sur les autres services

Enfin une vraie proposition de traitement équitable pour nos collègues de la PFSR dont les horaires de prise d’appels sont calqués sur ceux de l’accueil.

Pour le moment, les agents de la PFS Phare (dépendant de la CNAM) continuent de prendre des appels jusqu’à 17h30. A partir du 1er janvier 2026, leurs horaires seront alignés sur la PFSR et l’accueil. En attendant, bon courage à ces collègues qui traitent les appels des assurés qui subissent les dysfonctionnement d’ARPEGE.


Tout va bien (ou mieux) à la PFSR

La responsable de ce service a exposé ce qui a été mis en place à la PFSR après que nous, élus SUD, avions demandé une expertise pour risque grave : désormais, tout semble aller mieux et nous ne pouvons évidemment que nous en féliciter.

Que vous travaillez dans ce service ou dans un autre, n’oubliez pas que vous pouvez toujours saisir les représentants du personnel si vous rencontrez ou constatez des difficultés dans le cadre de votre activité. Les élus SUD sont et seront toujours présents à vos côtés, comme ils l’ont été pour nos collègues de la PFSR ou d’autres lorsque les conditions de travail n’étaient pas aussi « super » que ce que la direction affiche derrière son label à consonance anglophone.


Rénovation, mais avec des conditions

C’est au tour du CNPE d’être rénové. En termes de participatif, on peut mieux faire : le plan final ne correspond pas aux 2 plans proposés par les agents de ce service qui, en outre, n’ont pas pu choisir leur mobilier, déjà acheté.

Nous avons demandé à l’employeur que les agents soient informés, dès le début des échanges avec les services généraux, des contraintes et autres éléments déjà définis afin qu’ils ne soient pas déçus que toutes leurs demandes ne soient pas faisables ou acceptées.


Transfert des salariés du service médical …sauf les salariés mandatés

Les salariés mandatés du service médical (autrement dit, les élus du CSE et autres représentants du personnel) n’ont pas pu intégrer les CPAM le 1er octobre car la CNAM semble avoir oublié un aspect juridique important l’inspection du travail doit se prononcer sur le transfert des contrats de ces salariés mandatés.

Cela démontre tout le respect et la vigilance que la CNAM a envers ses salariés.

Le CSE de la CPAM de l’Oise a donc été sollicité pour réparer ce manquement et que 5 salariés mandatés puissent être mis à disposition par la CNAM dans l’attente de l’avis de l’inspection du travail.

Il ne nous semblait pas légitime d’empêcher nos futurs collègues de travailler s’ils le souhaitent et nous nous sommes donc prononcés en ce sens.  

 

Parmi les réponses à nos questions nous avons retenu que :

  • Contrairement aux annonces faites par les médias (dont France info), Arpege ne serait pas abandonné mais son déploiement est suspendu. Un audit serait en cours, son rapport devrait être rendu mi-novembre. A suivre.

 

  • Nous avions demandé le solde des services PE (AS et AT) qui sont en souffrance depuis des années. La direction a donné les chiffres (sous forme d’indicateurs) qui relèvent plus du CODIR que du CSE. Il semblerait que cela aille mieux, mais rien n’est moins sûr.
    Si vous travaillez dans ces services et que vous avez l’impression que le solde est toujours trop important, n’hésitez pas à nous le faire savoir

 

  • Nous avons rappelé qu’en 2023, le directeur avait dit réfléchir à l’octroi de journées pour les salariés qui doivent consulter en raison de pathologies importantes. Il avait été aussi question de mettre en place des dons de congés pour les agents qui ont des enfants malades et n’ont plus de congés enfant malade. Pour toute réponse, la direction a dit avoir travaillé à d’autres sujets
    On trouvait que se pencher sur les difficultés des salariés qui doivent faire face à la maladie était un vrai plus en termes de qualité de vie au travail (toujours mise en avant par notre organisme qui est un « super endroit où bosser). Manifestement, il y a d’autres sujets plus préoccupants (comment obtenir et conserver le fameux label par exemple ?)

 

  • Nous avons aussi demandé pendant combien de temps le CSE percevrait le taux de 2,75 % pour les salariés du service médical. La représentante de l’employeur devait envoyer la réponse par courriel. Elle doit rencontrer des problèmes avec sa boite électronique car, comme bien souvent, nous attendons toujours ce fameux courriel .

 

  • Nous n’avons pas non plus eu de réponses à nos questions sur la politique salariale. Nous avons aussi demandé que la direction communique auprès de tous les agents les explications données uniquement aux managers sur les « vague 1 », « vague 2 », … Notre demande a dû être trop vague car n’avons rien vu.


Une prestation qui fait l’unanimité…

Une fois n’est pas coutume, le deuxième syndicat représentatif de la CPAM de l’Oise a voté pour les prestations de Noël (cartes cadeau) proposés par nos soins. Cela nous a surpris, mais vraisemblablement pas autant que les représentants de ce syndicat lorsque le premier de leurs élus s’est prononcé favorablement (les autres ont suivi).

 

Et des augmentations qui font jaser

Nous avons ensuite proposé une augmentation du tarif concernant Montalbert et uniquement pendant la période estivale (pas pour toute l’année, comme d’autres le laissent entendre) : 50 euros, pour les agents, portant le montant d’une semaine pour 4 personnes au tarif ô combien prohibitif de 200 euros !

Enfin, nous avons proposé de revoir à la hausse les indemnisations des frais de repas et de découcher des élus quand ils doivent se déplacer dans le patrimoine.
Pour répondre aux détracteurs qui racontent n’importe quoi dans leurs publications, ces augmentations ne sont pas payées avec les « économies » faites sur telle ou telle prestation. Elles sont nécessaires car le coût de la vie augmente (contrairement à nos salaires, surtout quand on a une évolution de salaire quasi inexistante).

Et les remboursements de ces frais sont effectués sur des déplacements qui ont eu vraiment lieu, alors que le syndicat, qui aujourd’hui sous-entend que nous nous enrichissons sur le dos des salariés, a laissé l’ex secrétaire du CE (qui appartenait à ce même syndicat) se faire rembourser des frais pour des déplacements fictifs, ce pour quoi elle a été condamnée.

 

*Vous vous demandez peut-être pourquoi nous n’écrivons plus le nom de ce syndicat. C’est tout simplement parce que lorsque nous avons le malheur de le dire en réunion, bien souvent les membres de cette délégation montent sur leurs grands chevaux.  A croire que cela les offusque… 

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