Notre organisation syndicale a décidé de renouveler un mouvement de grève reconductible jusqu’au 2 janvier 2024 inclus.
Cependant, si vous souhaitez davantage “marquer le coup”, sachez qu’un mouvement national de grève est prévu le VENDREDI 13 OCTOBRE 2023 pour réclamer des hausses de salaire.
C’est particulièrement approprié concernant notre Institution car vous avez peut être pris connaissance du courriel adressé par l’employeur et nous informant que l’UCANSS et le COMEX allaient sans doute prendre une mesure unilatérale à savoir une revalorisation de 1,5% du point au 1er juillet 2023 mais sans la prime pour les plus bas salaires.
Évidemment, on peut affirmer que c’est mieux que rien mais cela ne compensera que moins du tiers de l’inflation qui devrait atteindre 5% cette année.
Pire, nous serions très loin des augmentations moyennes qui seront négociées en France en 2023 soit +4,5% (pour plus d’info, cliquer ici pour lire l’article de France Info).
La position de l’UCANSS et du Comex est particulièrement méprisante à l’égard du personnel.
En premier lieu, au vu de l’investissement des agents de l’Assurance Maladie depuis 2020 pour faire face aux conséquences de la pandémie due au Covid, en second lieu parce que notre Institution, parmi toutes les fonctions publiques, est sûrement celle qui a le plus “dégraissé le mammouth” pour reprendre cette fameuse expression.
Les coûts de gestion sont désormais particulièrement bas. Le personnel aurait dû en récolter une partie des fruits depuis de nombreuses années.
Au lieu de cela, nous n’avons plus connu d’augmentation générale des salaires… Et notre pouvoir d’achat a particulièrement reculé en 2 années d’inflation !
Dernier point, nous venons d’apprendre que les organisations syndicales représentatives au niveau national appellent les syndicats locaux à ne plus siéger dans les CSE.
Nous ne nous associerons pas à cet appel car ce n’est pas au niveau local qu’un CSE peut influer sur la politique salariale qui se négocie au seul niveau national et seuls des mouvements de grève massifs pourraient infléchir la position de l’employeur national.
En outre, le CSE doit voter, comme chaque année, les prestations servies à l’occasion de l’événement Noël.
Nos élus savent combien l’ensemble du personnel y est attachées.
Et c’est un coup de pouce, certes modeste mais néanmoins loin d’être insignifiant, à notre pouvoir d’achat.
Enfin la situation de certains collègues et/ou services en souffrance nous oblige à rester présents pour les écouter, les soutenir et agir le cas échéant.
Ne plus siéger serait donc, à notre sens, improductif quant à l’impact que cela pourrait avoir en terme de rémunérations.