Au cours des deux réunions de négociations sur l’avenant télétravail, notre syndicat a demandé que soit prise en compte la demande de responsables de service de pouvoir télétravailler 3 jours, comme cela est le cas pour les employés. Malgré les arguments développés par les délégations syndicales, l’employeur a refusé de faire évoluer l’accord en ce sens. A la fin de la seconde réunion, qui s’est tenue le 15 septembre dernier, les deux organisations syndicales ont clairement laissé entendre à l’employeur qu’elles ne souhaitaient pas signer cet avenant, la direction ne prenant pas en compte leurs demandes mais proposant juste que soient pris en compte ses seuls amendements. M. WALCKENAER, représentant l’employeur (M. AZAM refusant manifestement de rencontrer les organisations syndicales) a clôturé cette réunion en affirmant qu’il renverrait un projet d’avenant aux délégations, projet qui leur a été envoyé le mercredi 5 octobre à 18h28.
Nous avons donc été surpris, voire choqués, de lire sur le portail intranet le matin du jeudi 6 octobre que la direction communiquait sur ces soi-disant négociations et les seules propositions IMPOSEES par l’employeur. Alors que nous n’avions même pas eu le temps de prendre connaissance de ce projet !
Ce procédé n’est pas digne d’une direction qui se targue d’écoute et de « qualité de vie au travail ». Le dialogue social à la CPAM de l’Oise n’est qu’un soliloque d’une direction qui ne respecte pas le personnel à travers leurs représentants.
Cette communication est mensongère quand elle évoque des « concessions réciproques ». Pour le reste, elle est inqualifiable : en mettant en avant les « améliorations » dont pourraient (selon la direction) bénéficier les salariés de la CPAM de l’Oise, l’employeur met le couteau sous la gorge des organisations syndicales en place, lesquelles seraient en effet mal vues de ne pas vouloir améliorer les conditions de travail.
Nous allons réfléchir aux suites que notre syndicat donnera à cette mascarade et nous ne manquerons pas de vous en informer.