Certains d’entre vous ont peut être découvert sur l’intranet de la CPAM un nouveau message de la direction commentant le refus des syndicats de négocier.
En préambule, il n’est pas inutile de rappeler que c’est SUD qui, après vous avoir interrogé, a exigé et obtenu de l’employeur un accord permettant de pouvoir télétravailler jusqu’à 3 jours par semaine et ce, pour l’ensemble des employés et cadres techniques.
Seuls les responsables de service peuvent télétravailler, au plus, 2 jours par semaine malgré notre demande initiale d’un traitement équivalent à celui du reste du personnel. Si nous avons accepté ce traitement différencié, c’est parce que l’employeur nous a juré, le cœur sur la main, que les managers, interrogés par ses soins, ne souhaitaient pas plus de 2 jours de télétravail !
À l’époque, nous avons eu la naïveté de croire la direction et avons donc accepté cette concession.
Cela étant, aujourd’hui, nous croyons que nombre d’entre vous peuvent constater dans leur vie quotidienne les conséquences positives d’une négociation menée par SUD avec pour seul objectif la défense de vos intérêts.
Hélas, malgré nos mises en garde, l’employeur poursuit ses tentatives de décrédibilisation à l’encontre des syndicats et singulièrement contre SUD. Il ne cesse depuis plusieurs mois de ré écrire l’histoire en la manipulant à son avantage.
C’est pourquoi, il semble opportun et nécessaire de partager avec vous un courriel que nous avons adressé il y a un mois à la direction pour expliquer pourquoi notre délégation, comme la délégation CGT au demeurant, s’est retirée des négociations 2022, décision que nous n’avons pas prise à la légère.
D’ailleurs, par ce geste symbolique, nous escomptions que l’employeur comprenne qu’une négociation ne peut se faire qu’entre 2 partenaires égaux. Il ne peut y avoir négociation si l’employeur affirme d’emblée qu’il ne fera aucune concession et que sa seule attente se résume à exiger une signature !
Hélas, depuis lors, plutôt que de sortir de sa tour d’ivoire dans laquelle elle s’est enfermée depuis de longs mois, coupée des réalités du terrain, la direction poursuit une fuite en avant qui ruine toute possibilité d’un dialogue constructif dans l’intérêt de la majorité des agents de notre organisme.
SUD et ses élus demeurent bien entendu ouverts à la négociation dès lors qu’elle est loyale et dépourvue d’arrières pensées.
En ces temps troublés, nous vous devons, chers collègues, une version honnête, transparente et surtout factuelle des événements.
La démocratie sociale, telle que nous la concevons, est fondée, notamment, sur ces principes essentiels.
Merci pour votre soutien et surtout conservez votre regard critique et libre de citoyenne et de citoyen.
Plus que jamais, c’est ce dont notre organisme, notre République et notre Europe ont besoin.
Vos représentants.