L’UCANSS représentée par sa nouvelle directrice (précédemment directrice de la CPAM 77) a présenté le 6 septembre dernier la proposition de l’employeur : la valeur du point sera revalorisée de 3,5% au 1er octobre 2022.
Les syndicats ont exprimé leur mécontentement : cette mesure ne compense pas, et de loin, la perte de pouvoir d’achat subie par les agents de l’Institution cette année.
À la demande de certaines organisations d’obtenir cette revalorisation à compter du 1er janvier 2022, il a été répondu qu’il n’y avait plus de marges de manœuvre financières en raison, notamment, des revalorisations consenties pour les plus bas salaires et de l’attribution en octobre également d’un complément de prime d’intéressement (200 € pour rappel) !
En fait il n’y a rien à négocier. Cette mesure est à prendre ou à laisser.
Rappelons que les fonctionnaires ont obtenu une augmentation de 3,5% effective dès le 1er juillet, que les salariés de la SNCF ont bénéficié d’une augmentation de 1,4% lors des négociations de début juillet avec effet rétroactif au 1er avril 2022, augmentation à laquelle se sont ajoutées une prime de 400 euros et une augmentation de 100 € de la gratification “vacances”. À la RATP, la direction a proposé une augmentation de 2,2% au 1er juillet couplée au versement d’une prime comprise entre 200 et 300 € pour les agents sont le salaire est inférieur à 2 ou 1,5 fois le SMIC.
Les allocations chômages ont également été revalorisées de 2,9% au 1er juillet.